Lettre ouverte à Mr Jaulhac du magazine la montagne
David rédacteur en chef du magazine Le Fouilleur a rédigé cette lettre ouverte à Mr Jaulhac suite à son article intitulé “L’association Happah, qui lutte contre le pillage archéologique, sensibilise et durcit le ton” paru dans la Montagne. C’est en quelque sorte un droit de réponse. Ce courrier lui a été transmis. Nous vous communiquerons sa réponse. Voici le lien de l’article: http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/thiers/2014/08/13/lassociation-happah-qui-lutte-contre-le-pillage-archeologique-sensibilise-et-durcit-le-ton_11109263.html
Cher Mr Jaulhac,
Un de nos lecteurs nous a fait parvenir le lien vers votre article paru dans le journal La Montagne et intitulé “L’association Happah, qui lutte contre le pillage archéologique, sensibilise et durcit le ton”. Rédacteur en chef du magazine Le Fouilleur je contribue au projet Viveladetection. Ce site est animé par un collectif de prospecteurs qui a entre autre pour mission de tordre le cou aux arguments fallacieux d’une minorité d’archéologues extrémistes et non représentatifs regroupés au sein de l’association Happah. A cette propagande mensongère, nous préférons la mise en avant de ce qu’est vraiment la détection électromagnétique à savoir un agréable loisir pratiqué en famille, utile à la communauté, protégeant la nature et contribuant à l’avancement de la connaissance historique. Ce courrier a pour dessein de corriger certaines inexactitudes et de solliciter un droit de réponse au nom de la communauté des prospecteurs. Nous espérons que vous pourrez nous accorder cette faveur.
Le procès auquel vous faites allusion sème le discrédit sur toute notre communauté. A cause des agissements d’une minorité de pilleurs professionnels, c’est tout un loisir qui est montré du doigt. Ce monsieur qui a été reconnu coupable (sous réserve de la confirmation de la cour d’appel), n’est pas un prospecteur mais un pilleur qui utilise son détecteur de métaux à des fins mercantiles. Il n’a rien à voir avec l’utilisateur de détecteur de métaux de base qui lui rejette tout aspect vénal.
Pour l’Happah, chaque prospecteur est un pilleur et un receleur en puissance; les membres de cette association ne se gênent pas pour le répéter dans les médias à chaque fois qu’ils en ont l’occasion Il montent en épingle des de cas isolés pour les ériger en norme et ainsi dénigrer toute une communauté. Il est impensable que nous soyons victime d’un tel processus de stigmatisation digne des heures les plus sombres de notre histoire. Les propos de l’Happah résonnent comme une insulte dans oreilles; un prospecteur n’est pas un délinquant en puissance au même titre que tout chasseur n’est pas un braconnier ou un viandard potentiel. C’est d’autant plus inacceptable que les membres de l’Happah sont censés être des scientifiques; or leurs méthodes font honte à leur titre. Nous ne comprenons pas comment une association qui prône la délation (1) et utilise des méthodes inacceptables voir illégales puisse recevoir l’agrément pour se porter partie civile. Parmi ces méthodes on peut citer:
- Dénigrement de leurs confrères archéologues : http://www.viveladetection.fr/comment-lhappah-traite-les-archeologues-collaborant/
- Coups montés grossiers: http://www.viveladetection.fr/la-fameuse-fibule-en-or/
- Manipulations de pièces dans le but de faire condamner un prospecteur: http://www.viveladetection.fr/la-verite-sur-le-suppose-pillage-de-malain/
- Vol d’image : http://www.viveladetection.fr/lhappah-se-moque-du-droit-a-limage/
- Les menaces de mort: http://www.viveladetection.fr/testimonial/laurent-lano/
Les chiffres avancés par l’Happah sont faux. Le compteur d’objets pillés ne repose sur une aucune donnée plausible. Leur compteur est un plagiat du non moins célèbre compteur anglais lui aussi tout aussi loufoque présent ici: http://www.heritageaction.org.uk/erosioncounter
Si des millions d’objets étaient arrachés au patrimoine en Angleterre, pensez vous que la loi là bas serait si favorable aux utilisateurs de détecteurs de métaux ? (2) Le pragmatisme anglo-saxon a depuis longtemps intégré l’apport des prospecteurs. Les archéologues professionnels, bien que méfiants au début, ont mis en place un véritable partenariat gagnant-gagnant qui a permis d’étudier des centaines de milliers d’objets qui ont contribué à une meilleure connaissance historique. Après déclaration et étude de la découverte, les prospecteurs sont même récompensés puisqu’ils peuvent garder leur trouvaille, ou bien les revendre si la couronne anglaise ne les préempte pas moyennant indemnité. C’est le Treasure Act. Ainsi l’objet, mais plus important son contexte, ne sont pas perdus.
Les chiffres avancés par Mr Champeyrol sont farfelus. Pour l’Happah toute pièce ou tout artefact ayant plus de 100 ans d’histoire vendu sur ebay ou par un numismate est forcément suspect. Quid des collections familiales ou des objets trouvés aux détecteurs avant la loi de 1989 ? Les plus grands numismates appuyés par des chercheurs de renom se sont élevés contre les arguments de l’Happah. C’est le cas de LP Delestrée dans un article paru dans le monde (9) ou d’André Palluel-Guillard, professeur honoraire à l’Université de Savoie et président d’honneur de la Société savoisienne d’histoire et d’archéologie pour qui:
“La plupart des découvertes sont condamnées à rester enfouies dans le secret et la confusion des réserves muséographiques où souvent, faute de personnel et de crédit, elles végètent sans notes, sans photographies, sans publicité [...] la vanité despotique des autorités archéologiques obsédées par le monopole de la recherche, des découvertes”
Même des membres fondateurs de cette même Happah comme l’archéologue André Schoellen reconnaissent la nécessité d’un tel partenariat:
” Il paraît indispensable d’appliquer une réglementation souple, peu contraignante, en matière de l’utilisation des détecteurs de métaux par des particuliers. Grâce à leurs signalements, les adeptes de la “poêle-à-frire” peuvent contribuer dans une large mesure à la promotion de l’histoire et de l’archéologie. Aucun service archéologique de l’Etat ne pourrait plus répondre convenablement à son devoir légal sans l’aide des milliers d’amis de l’archéologie, de collectionneurs, de “prospecteurs ” et d’utilisateurs de détecteurs de métaux, qui d’ailleurs souvent sont les mêmes. Au lieu de refuser leur apport, comme le préconisent certains archéologues rigoristes, il faut que les archéologues aillent à la rencontre des chercheurs du week-end en favorisant le dialogue et la confiance mutuelle.” [extrait de l'article: du bon usage d'un détecteur de métaux]
Il est scandaleux de systématiquement lier le prospecteur au trafic de biens culturels comme l’Happah l’évoque dans votre article. Quid des brebis galeuses dans le camp des archéologues qui pillent les entrepôts de stockage des sites de fouille ou nos collections nationales ? Cette campagne nauséabonde consistant depuis quelques années à monter les archéologues et le public contre les utilisateurs de détecteurs de métaux dans les medias doit cesser. Les prospecteurs ne sont pas des vautours du patrimoine. Il ne tient qu’à nos instances pour qu’ils deviennent un acteur de sa protection. Lors des commémorations les journaux télévisés évoquent des pilleurs de site à Verdun. Il serait vain de nier ce phénomène qui est néanmoins marginal. Pourquoi ne pas mettre plutôt en avant les nombreux utilisateurs de détecteurs de métaux passionnés de “militaria” qui restituent chaque années des objets aux familles des soldats (11) ?
C’est par peur et méconnaissance du monde de la détection que l’Happah s’en prend à chaque fois aux utilisateurs de détecteurs de métaux qui sont devenus un book émissaire bien plus dociles que les promoteurs immobiliers qui eux se révèlent être une véritable menace pour notre patrimoine. Mr Demoule, président de l’INRAP avoue même que: Les 20m² de terrains bitumés à la seconde en France se révélaient bien plus inquiétant que les dégâts occasionnés par une minorité de pilleurs
Il est plus commode et surtout moins risqué de s’en prendre à une activité peu structurée, dont les acteurs sont divisés et qui n’a pas encore les moyens de répondre, plutôt qu’à des promoteurs ou à des collectivités/caciques locaux qui sauraient rapidement faire taire l’Happah. Et pourtant, si notre patrimoine est bel et bien en danger c’est dans cette direction qu’il faut regarder pour trouver des responsable, et non pas chez les utilisateurs de détecteurs de métaux.
Pour réaliser que l’Happah fait fausse route il faut comprendre ce qu’est réellement capable de faire un détecteur de métaux (4). Un détecteur de métal de loisir peut localiser une pièce de monnaie de 20mm à une profondeur maximum de 20cm. Lors d’une fouille, les bulldozers décaissent entre 50 et 80cm de terre afin que les archéologues puissent être directement en contact avec la couche qui les intéresse. Dans ces conditions, comment pouvons nous les gêner surtout dans un contexte de labours ou des centaines d’années de culture ont justement déjà chamboulé ces strates. Les couches que nous atteignons n’intéressent pas les archéologues dans la plupart des terrains. Les trouvailles effectuées dans ces dernières sont même sources d’erreur de diagnostic selon eux.
C’est en prenant en compte cet argument que les danois depuis les années 80 ont mis en place une législation qui permet aux prospecteurs de déclarer leurs trouvailles. Une étude menée par des professeurs universitaires et parue dans plusieurs revues archéologiques atteste que la grande majorité des sites fouillés au Danemark ont été découverts par des utilisateurs de détecteurs de métaux (5).
En Allemagne aussi, certains landers font appel aux prospecteurs pour augmenter leur capacité de recherche. Il n’y a guère que l’Happah qui est incapable de prendre la mesure de l’impact de l’apport des prospecteurs. Pourtant en France, depuis les années 80, des archéologues font appel aux prospecteurs pour les aider dans leur recherche et étudier leurs trouvailles. Ils sont hélas pourchassés par ces extrémistes qui font tout pour que de tels partenariats ne soient plus mis en place. Cette véritable chasse aux sorcières n’a qu’un but, c’est de garantir à une poignée d’archéologues leur monopole. Cela s’inscrit dans le même contexte que les restrictions d’autorisation de recherche délivrées aux archéologues bénévoles et les critiques sévères des sociétés privées de fouille. En Angleterre, toutes les trouvailles référencées par des prospecteurs sont publiées dans une base de donnée en ligne accessible à tous: le Portable Antique Scheme (http://finds.org.uk/). Un tel projet officiel sous l’égide du CNRS avait commencé à voir le jour en France. De nombreuses trouvailles de prospecteurs y étaient référencées. Le site a été fermé et a rouvert quelques mois plus tard vidé de toutes les trouvailles réalisées au détecteur de métaux et donc de sa substance.
Que ce soit en terme de profondeur de détection ou de décompte de membres, l’Happah semble avoir du mal avec les chiffres. On ne compte pas 10 000 prospecteurs, mais plutôt plus de 100 000. Comment les membres de l’Happah peuvent ils être crédible alors qu’ils ne sont même pas capables de quantifier le phénomène qu’ils dénoncent ? Nous nous interrogeons également quant à la véracité de leur effectif qui nous parait largement surévalué. Leur page Facebook est ainsi passé en 2 semaines de 300 “like” à plus de 4000. Quand Mr Champeyrol va se rendre dans les gendarmeries, il ferait bien de faire attention, car les propos tenus par son association à l’encontre des forces de l’ordre pourraient bien se retourner contre lui. Là encore, Mr Champeyrol parle de désinformation, nous lui retournons le compliment. Tout ce qui suit et qui a été relayé dans votre magazine est complètement faux
« Il y a beaucoup de désinformation. Certains disent qu’on ne peut pas détecter autour des sites archéologiques. Non ! Le sol français est le patrimoine français et il est sous le contrôle du ministère de la Culture »,
Ceci revient à dire que l’état peut préempter tout ce qui est découvert dans le sol. Ceci est bien entendu complètement grotesque et va à l’encontre même du principe de propriété privée. Il est vrai que la réforme du code du patrimoine qui sera bientôt débattue à l’assemblée incorpore une telle proposition. L’état pourrait alors s’approprier toutes les richesses du sol sans compensation aucune. Nul doute qu’une telle loi, si elle devait être approuvée, serait retoquée par de plus hautes instances, comme notre cher gouvernement en a pris l’habitude.
Sébastien Champeyrol affirme que.” Globalement, la recherche est permise dans le cadre du travail, la recherche de conduites d’eau…« Le reste est strictement illégal, Toute recherche d’objet ou de monument pouvant intéresser l’histoire ou archéologie est soumise à une autorisation préfectorale, délivrée par la Drac de la région concernée. À chacun son métier ! »
L’Happah manie habilement l’art de la désinformation. Ainsi, depuis quelques mois, des circulaires sont envoyées aux préfets, gendarmeries avec des versions tronquées de cette loi. Article L542-1 du Code du Patrimoine (reprenant la loi 89-900)
«Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche.»
Le législateur a volontairement précisé « à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie » voulant ainsi préserver un espace de liberté au prospecteur dit de loisir qui ne tombe pas sous le coup de cette loi. Le député Emmanuel Hamel précise à ce titre dans le Journal Officiel du vendredi 20 octobre 1989 que:
«Seule la détection archéologique est soumise à autorisation administrative. Le projet de loi préserve ainsi la liberté de la détection de loisir. S’il advenait que des juges soient saisis pour appliquer les sanctions prévues par ce projet de loi, je souhaite qu’ils se souviennent que ce dernier n’aura été voté qu’en fonction de cet élément important qui est contenu dans le rapport ».
Mieux encore, l’Union Européenne a rappelé que la détection de métaux ne saurait être interdite dans son ensemble (6) et a sanctionné la Suède qui avait mis en place les mesures prônées par l’Happah (8). Mr Lang, alors ministre de la culture a aussi rappelé que cette dernière était libre.(7)
Les prospecteurs de loisir détectant au hasard sans visée archéologique ne tombent donc pas sous le coup de la loi de 89. L’utilisation d’un détecteur de métaux est donc libre à condition de ne pas détecter sur un site archéologique et d’avoir l’autorisation du propriétaire.
En plus d’être libre comme il a été rappelé en France et en Europe, l’utilisation d’un détecteur de métaux peut se révéler salvatrice. Les prospecteurs dépolluent l’environnement, signalent les obus et mines enfouis, restituent à leur propriétaires des objets perdus, déclarent les trouvailles ayant un intérêt archéologique et aident les forces de l’ordre. De nombreux exemples sont donnés sur le site viveladetection.fr.
Pourtant en France, contrairement à de nombreux autres pays, ces démarches citoyennes ne sont pas encouragées, et à cause des agissements de l’Happah, c’est le choix de l’obscurantisme qui prédomine. Suite à l’affaire du Trésor de Boucq où Louis Fontenay s’est fait spolié son trésor et s’est retrouvé devant un tribunal, peu de prospecteurs osent désormais déclarer leurs découvertes. La perte d’information est donc énorme. Si une loi à l’image de celle qu’on trouve au Danemark ou en Angleterre venait à voir le jour en France, nul doute que l’archéologie française ferait un énorme bon en avant, une majorité de prospecteurs signalant alors leurs découvertes. Dans un contexte de coupe budgétaire, ou seules les fouilles préventives sont menées à bien, les prospecteurs représentent une main d’œuvre désintéressée, passionnée et gratuite que nos instances auraient tort de négliger. Au lieu de nous considérer comme une menace, l’Happah, qui n’est heureusement pas du tout représentative du monde l’archéologie dans son ensemble, ferait mieux de nous envisager comme une bouée de sauvetage. Il faut arrêter de relayer les communiqués de presse de cette association. Il est certain que la grande majorité des archéologues se méfient de nous, mais nous sommes loin de la vision offerte par l’Happah. Les directeurs de fouille sont même plutôt heureux quand un prospecteur vient leur donner un coup de main pour fouiller leurs remblais qui de toute façon ne les intéressent pas. Ce sont alors des dizaines voir des centaines de cibles métalliques qui sont exhumées et viennent enrichir l’inventaire de fouille. On va bien évidement plus vite avec un détecteur qu’en sondant au hasard le sol !
Pour vous en convaincre voici une liste de trésors déclarés récemment à l’étranger car en France les déclarations doivent se faire anonymement pour éviter toute poursuite (10). Le mot “détecteur de métaux” entrainant immanquablement une fatwa de la part de ces nouveaux extrémistes de l’archéologie. Le meilleur exemple à ce choix de l’obscurantisme est une citation de Marc Drouet Sous directeur de l’archéologie au ministère de la culture. Mr Drouet fait partie des soutiens de l’Happah pourtant il n’est pas scientifique, n’a aucune idée du fonctionnement d’un détecteur de métaux et n’a jamais eu entre les mains une truelle et pourtant ce sont ces gens qui appliquent les politiques archéologiques en France. Voilà ce qu’il dit “tout ce que vous trouvez avec ou sans détecteur ne nous intéresse pas !”.
Cette chasse aux prospecteurs est donc bien un atavus corporatiste avant tout orchestré par une poignée de mandarins ce l’archéologie. Pour eux, la recherche archéologique doit demeurer un monopole d’état détenu par une élite. On commence par s’attaquer aux prospecteurs, puis ensuite ce sera les entreprises de fouille privées et enfin les associations archéologiques bénévoles. Le détecteur est l’outil du diable car il permet une certaine vulgarisation de la connaissance historique, et “cette ouverture de l’histoire au public” qu’offre le détecteur, ce petit lobby n’en veut pas.
David Cuisinier
(1) Mr Keffi archéologue et membre de cette association prône même la délation des forces de l’ordre: http://www.viveladetection.fr/lhappah-incite-a-la-delation-des-policiers
(2) Pour tout savoir sur la loi anglaise: http://www.viveladetection.fr/pourquoi-les-anglais-ont-20-ans-davance-sur-nous-les-gaulois
(3) les chiffres de la détection: http://www.viveladetection.fr/la-detection-en-chiffre
(4) ce qu’un détecteur de métaux peut faire et ne pas faire: http://www.viveladetection.fr/ce-quun-detecteur-de-metaux-peut-faire
(5) L’exemple danois. http://www.viveladetection.fr/exemple-du-danemark
(6) lettre de la commission européenne: http://www.viveladetection.fr/wp-content/uploads/2014/02/lacommission.pdf
(7) intervention de Jack Lang à l’assemblée: http://www.viveladetection.fr/wp-content/uploads/2014/02/M_lang.pdf
(8) La Suède sanctionnée: http://www.viveladetection.fr/la-suede-punie-pour-ses-mesures-limitant-la-circulation-des-détecteurs
(9) article de Louis Pol Delestrée dans le Monde http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/03/03/l-archeologie-francaise-file-un-mauvais-coton_1487428_3232.html
(10) trésors et artefacts déclarés par des prospecteurs: http://www.viveladetection.fr/category/déclarations
(11) anecdotes de prospecteurs restituant des objets aux familles de soldats: http://www.viveladetection.fr/category/exemples