L’immonde tract mensonger du ministère de la Culture
On vous avait déjà détaillé les immondes méthodes de nos détracteurs dans cet article. Voici une autre démonstration que la fin justifie les moyens, même au sommet de notre état avec une arme de manipulation massive: la désinformation.
En 2012, le Ministère de la Culture a édité un dépliant qui a été envoyé à la plupart des préfectures, gendarmerie, postes de police. Le titre de ce tract était “le patrimoine archéologique, un bien culturel fragile et non renouvelable“. Nou ne pouvons qu’approuver un tel tract. Sauf que ce tract fait vite l’impasse sur ce qui menace vraiment le patrimoine (promoteurs immobiliers, conservateurs/archéologues sans scrupule) pour s’en prendre aux utilisateurs de détecteurs de métaux de loisir. On peut y lire en titre “que la détection n’est pas un loisir” ; or la loi 89 qui régit notre loisir lui accorde justement un espace de loisir comme on le rappelle ici. Plus loin on peut lire que “la détection de loisir ne recouvre qu’une réalité celle de collecter à des fins mercantiles ou personnelles des objets métalliques“…Vous l’aurez compris, on retrouve le blabla sans queue ni-tête de nos détracteurs qui assimilent systématiquement détectoristes et pilleurs.
Là ou cela devient plus grave, c’est au niveau du paragraphe sur les textes de lois. En effet, le code du patrimoine y est volontairement tronqué. Voici l’article dans son intégralité:
Le tract caviarde VOLONTAIREMENT ce qui gêne nos détracteurs, cet espace de liberté accordé par la loi 89 à savoir la partie afférente aux type de recherches effectué avec un détecteur de métaux. Car l’article 542 n’impose pas une autorisation pour toute détection électromagnétique, mais uniquement pour celles à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie. Or cette partie est manquante. Ce tract du ministère de la culture qui sert de base à tous ceux qui sont instrumentalisés par nos détracteurs est donc mensonger. Nous le dénonçons depuis des années, en vidéo, sur les réseaux, lors des rallyes.
Nous avons même rédigé un tract parodique rappelant les véritables lois et surtout la partie caviardée et reprenant le design de l’immonde tract comme vous pouvez le voir en cliquant ici.
En 2018, alors que j’étais convoqué à la sous-préfecture d’Etampes, la DRAC voulant faire interdire un rallye de détection (Detectland 3), j’ai vu ce tract sur le bureau de la sous-préfète. J’ai demandé à ce qu’il soit lu à haute voix connaissant son contenu mensonger. Cela a été refusé prétextant une erreur dans ce dernier et la rédaction d’un nouveau tract…J’avais bien entendu amené les véritables textes de loi et notamment le débat complet ayant débouché sur la loi 89 avec le fameux espace de liberté. Le député Hamel à l’origine de la loi de 89, dans les débats ayant précédé le vote de la loi précise: que “Seule la détection archéologique est soumise à autorisation administrative. Le projet de loi préserve ainsi la liberté de la détection de loisirs“. Il ajoute que “S’il advenait que les juges soient saisis pour appliquer les sanctions prévues par ce projet de loi, je souhaite qu’ils se souviennent que ce dernier n’aura été voté qu’en fonction de cet élement important qui est contenu dans le rapport”.
Je m’étonne qu’aucune fédération ou association de détectoristes n’ait contesté ce tract. Nous avons été les seuls à le faire, et nous avons fait du bruit…S’en fut trop pour nos détracteurs.
Le patrimoine archeologique un bien culturel fragile et non renouvelable ed.2018 a été réedité et comporte cette fois la loi dans son intégralité; hélas le mal a été fait puisque gendarmes, policiers et préfets ont reçus de la part de leur interlocuteur (les DRAC) des informations mensongères pendant des années ce qui explique le nombre de procédures bidons contre des détectoristes qui ont augmenté.