Voici les revendications de notre site qui sont en fait celles de la majorité des prospecteurs français. Si aucune association ou fédération n’est capable de les faire valoir, alors c’est à nous, en tant que communauté, de le faire.
- Désaveu du rapport du CNRA
Nous demandons donc au gouvernement de désavouer publiquement les conclusions partisanes et erronées du rapport du CNRA sur la détection de métaux. Nous refusons cette stigmatisation de notre communauté. Ce rapport uniquement à charge se contente de reprendre sans vérification les mensonges de l’Happah. Il est absolument honteux que de prétendus scientifiques se content de recracher la propagande de l’Happah sans même demander un contre avis. Aucune prospecteur, aucune association n’a été convié à la rédaction de rapport.
Comme Max Derouen, l’un des représentants de la détection l’a remarqué, la preuve la plus flagrante de ce manque de recherche, c’est que pour “estimer” le nombre d’objets pillés, (soi-disant 10 millions depuis 1991), les membres du CNRA citent sans complexe un “compteur” automatique que l’association Happah. Ce compteur a été copié sur le site anglais de Paul Barford (le fameux archéologue extrémiste anglais anti-prospection que nous mentionnons plus haut) et qui se contente d’augmenter systématiquement, comme un métronome, de 107 à chaque heure du jour, et de 12 les heures de nuit. Et après cela, on ose nous accuser de manquer de “méthodologie scientifique” comme l’explique Mr Drouet. La encore, quelle crédibilité pour de prétendus scientifiques ! Max Derouen rappelle aussi que si vraiment toute la France est un site archéologiques en puissance comme veut nous le faire croire le rapport du CNRA, pourquoi voit-on autour de nous, des engins de chantiers tracer de nouvelles routes (plus de 300 km par an), creuser les fondations de nouvelles maisons (150.000 par an), ou creuser de nouvelles piscines (plus de 50.000 par an), sans que l’on n’y voit jamais passer aucun archéologue ? L’agriculture perd 86 000 hectares par an, au profit de l’urbanisation, soit un département tous les sept ans ! Osera-t-on prétendre que les archéologues français sont assez nombreux pour étudier sérieusement la “stratigraphie” et les “liaisons spatiales” de 236 hectares de labours chaque jour ? Sur son excellent site detectplus, il aborde ce dernier aspect du rapport du CNRA. Une “charte de déontologie” y est proposée qui devra comprendre un article concernant les détecteurs de métaux. Selon cette charte, l’archéologue s’engagerait “à ne pas utiliser de détecteur sans autorisation”, ce qui est déjà le cas, mais également “à ne pas collaborer avec des personnes non autorisées par l’État”. Comme si on demandait à la police de n’utiliser que des “indics autorisés par l’état”. Ils devront également “être vigilant sur les conséquences possibles de la communication”, c’est à dire de ne pas parler de leurs travaux à des mécréants qui pourraient utiliser ces renseignements à des fins coupables. Enfin, ils devront veiller “à ne pas mentionner ni se référer, dans ses publications, à du mobilier d’origine douteuse, (« mobilier gris »), issu de découvertes illicites, afin de ne pas encourager le pillage”. Cette dernière remarque est intéressante. Le terme de “mobilier gris”, désignerait, de fait, tout objet qui n’aurait pas été découvert par un archéologue ou par une personne assermentée. La confiance n’ayant plus droit de cité en archéologie, tout “mobilier” présenté par une personne autre que les sus-citées sera donc considéré comme “d’origine douteuse”. Il faudrait donc, dans les publication archéologiques, ne plus tenir compte de tous les rapports faits à l’époque où l’archéologie officielle et respectable n’existait pas. Considérer comme douteuses toutes les découvertes faites par les membres des sociétés savantes, par des archéologues amateurs, ou effectuées par des particuliers qui auraient, à l’époque, voulu apporter leur pierre à l’édifice de la connaissance. En voulant éviter tout “mobilier gris” c’est de beaucoup de “matière grise” dont l’archéologie va se priver ! L’Happah nous le répète sans cesse : l’objet en lui même n’intéresse pas l’archéologie s’il est extrait de son contexte, entre autres la “stratigraphie” et les “liaisons spatiales”. Donc s’il est découvert par des non-archéologues, dont, entre autres (et surtout) les Utilisateurs de Détecteurs de Métaux. Alors, il faudra nous expliquer pourquoi le trésor de Pouilly-sur-Meuse, découvert par hasard en 2006 par un particulier creusant sa fosse septique ait pu être classé “trésor national” et acquis par le Musée Lorrain en 2009. Et pourquoi le ministre de la Culture, lui-même se réjouit dans un communiqué de “La rareté” et “L’intérêt historique” d’un tel ensemble Pourquoi ce trésor n’a-t’il pas été déclaré “mobilier gris” ? Un simple petit mot dans le communiqué du ministre l’explique sans doute : il a été découvert “fortuitement”. Si son inventeur avait utilisé un détecteur de métaux, son “origine douteuse” aurait transformé cette “formidable découverte” en “pillage du patrimoine” comme pour le trésor du Staffordshire. C’est l’archéologie par les archéologues, et pour les archéologues !! Les autres, circulez, y’a rien à voir !
- Rejet des idées et des méthodes de l’Happah
Compte tenu des preuves jointes à ce dossier illustrant les méthodes scandaleuses de l’Happah, nous attendons que nos instances désavouent publiquement cette association et qu’il lui soit retiré sa faculté à se porter partie civile dans les procès.
- Ouverture de discutions avec des représentants de la détection en France pour la création d’un Treasure Act la Française ou bien pour le maintien du statu quo de la loi de 89.
Cela fait des années que nos représentants sont reçus par la petite porte au ministère et qu’on les balade gentiment. Cette situation ne peut plus durer. Ainsi, nous proposons l’adoption d’un Treasure Act à la Française, c’est à dire qui prendrait en compte les spécificités de notre pays et qui serait en accord avec les institutions archéologiques. Si les instances compétentes préfèrent s’obstiner dans l’obscurantisme, alors que la statu quo soit décidé à savoir la tolérance de la détection de loisir sans reconnaissance officielle.
- Création d’une procédure permettant aux prospecteurs de déclarer leurs trouvailles sans être inquiété.
Tout prospecteur déclarant une trouvaille faite avec un détecteur de métaux aura les pires ennuis du monde. Si nous voulons que les infirmations ne soient pas perdues, il faut que des déclarations même anonymes soient possibles.
- Que la base de donnée participative Artefact intègre de nouveau des objets issus de prospection au détecteur de métaux
Stoppons la chasse aux sorcières ! La base de donnée Artefact depuis sa réouverture est devenue une coquille vide. Sans l’apport des prospecteurs, le site n’a plus aucune utilité car il est dépossédé de 80% de son essence.
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