Au Danemark aussi, ils ont tout compris !

Voici l’un des nombreux trésors déclarés au Danemark grâce au système de Danefze, la loi danoise sur les trésors. Il comprend 365 objets de l’époque viking dont 60 monnaies très rares. Il a été trouvé et déclaré par un utilisateur de détecteurs de métaux agé de 16 ans qui prospectait au hasard dans la région de Copenhague. Le porte parole du musée national danois précise que ces pièces portent une croix caractéristique du règne de Harald Ier de Danemark, dit Harald à la dent bleue qui a apporté le Christianisme en Norvège et au Danemark au Xème siècle. C’est la plus importante découverte d’objets de cette époque depuis 1939 ! Grâce à la bienveillance de la loi danoise tout le monde est gagnant: l’inventeur pratique son loisir dans la plus parfaite légalité, il est dédomagé pour sa trouvaille, le musée national voit sa collection s’agrandir, la connaissance de cette époque troublée s’améliore. (photo Foxnews.com)
Merci au magazine Le Fouilleur qui a traduit l’etude danoise et publié cet article et nous autorise à le reproduire sur ce site. Voici le lien vers l’étude en Anglais: L’apport positif des prospecteurs au Danemark (fichier PDF)
On parle souvent du modèle Anglais et de son Treasure Act qu’on voudrait voir appliquer un peu partout en Europe et surtout en France. Mais il n’y a pas que les anglais qui ont tout compris. Au pays de la petite sirène les archéologues ont su se montrer ouverts sur le sujet et ont largement bénéficié ces dernières années des déclarations des prospecteurs. Cet article que tout prospecteur se devrait de lire est rédigé en partenariat avec l’équipe du site viveladetection.fr. Attention voici une véritable bombe rédigée par un archéologue.
Une étude parue dans le Journal Européen de l’Archéologie…
N’en déplaise à nos pathétique détracteurs, il n’y a pas qu’en Angleterre que le partenariat prospecteurs-archéologues se révèle gagnant-gagnant. Le Danemark offre un exemple certes moins connu mais tout aussi intéressant. Grâce aux prospecteurs le nombre de sites, trouvailles et informations ont augmenté de manière exponentielle ces 30 dernières années. Une étude de 2013 d’une vingtaine de pages que vous pouvez retrouver sur notre site viveladétection rédigée par le département de la culture d’une université danoise et paru dans le Journal Européen de l’Archéologie dresse un tableau réaliste de l’apport des prospecteurs au Danemark. Il encourage même le peu de pays qui interdisent notre loisir à revoir leur copie. Les archéologues français ont forcément entendu parler des exemples danois et anglais. Que dire aussi de certains “landers” en Allemagne qui se servent des prospecteurs en leur accordant un véritable statut. Il est temps de mettre en avant cet étonnant modèle danois. Le texte est hélas en Anglais, mais il vaut le coup, voilà pourquoi nous allons vous en proposer un résumé en français.
Pourquoi l’apport des prospecteurs a été bénéfique au Danemark
Depuis les années 80, les autorités danoises ont privilégié l’intégration et la collaboration avec les prospecteurs plutôt que la marginalisation, le dénigrement ou la confrontation. L’étude commence par cette phrase très révélatrice: «aucun outil depuis l’invention de la pelle n’avait autant contribué à l’accumulation de données et connaissances que le détecteur de métaux». Pour les auteurs l’exemple danois devraient inspirer d’autres pays. Bon nombre de célèbres trésors comme celui de Staffordshire ou bien la disque de Nebra ont été trouvés grâce à des détecteurs de métaux. La méfiance envers les prospecteurs a conduit à des lois restrictives ou bancales un peu partout en Europe. C’est hélas souvent par méconnaissance des possibilités réelles des détecteurs de métaux que les prospecteurs sont considérés comme des concurrents des archéologues voir dans certains cas extrêmes comme des pilleurs potentiels. Pourtant certains pays comme le Danemark ont choisi d’écrire noir sur blanc leur choix d’ouverture. Ainsi au Danemark la détection de métaux est légale, sauf à moins de 2 mètres des sites historiques. De nombreux sites de l’âge du bronze, viking ou médiévaux ont été identifiés grâce à la contribution de prospecteurs bénévoles équipés de détecteurs de métaux. En France, dans un contexte de coupe budgétaire, de fouilles préventives bâclées, les archéologues pourraient faire appel aux prospecteurs pour les aider ne serait ce qu’à sonder les remblais. Cela se fait dans certains cas, mais de manière non officielle par peur des représailles. Nous avons déjà montré à quel point une chasse aux sorcières honteuse avait lieu depuis quelques années au sein du monde de l’archéologie française si bien que nous nous sommes même demandé dans ces pages si l’archéologie française, en privilégiant l’obscurantisme au détriment du partage de la connaissance, n’était pas la plus bête d’Europe. Les extrémistes qui dénigrent notre communauté mènent des campagnes de lobbying intense. Un jour ou l’autre il nous faudra nous organiser pour leur répondre. Un syndicat professionnel peut-être la réponse. Espérons qu’il voit enfin bientôt le jour, mais c’est plutôt mal parti !
Cette étude, fournit de nombreux exemples chiffrés pour illustrer sa thèse. Avant les années 70, on comptait une vingtaine de sites archéologiques médiévaux référencés au Danemark. Avec l’apport des détecteurs, ce sont des centaines qui ont été déclarés. Le plus connu est celui de Gudme qui a connu une occupation allant de l’âge du fer jusqu’au XIème siècle. De nombreux artefacts fabuleux, des trésors et dépôts d’or ont été exhumés sur ce site par des prospecteurs. Gudme est devenu un symbole du partenariat gagnant-gagnant entre prospecteurs et archéologues au Danemark. Les découvertes métalliques ont permis de comprendre l’histoire et le fonctionnement du site. Les prospecteurs sont autant d’amateurs bénévoles qui ont permis de sauver de nombreux vestiges des construction modernes. Rappelons la citation de Mr Demoule, directeur de m’INRAP, qui en 2007 expliquait que les 20m² de terrains bitumés à la seconde en France se révélaient bien plus inquiétant que les dégâts occasionnés par une minorité de pilleurs. Cela, les danois l’ont compris il y a 30 ans déjà. Les anglais ont mis un peu plus de temps, mais eux aussi se sont rangés à une conception libérale de l’utilisation des détecteurs de métaux. Il faut bien reconnaitre que sans les prospecteurs, bon nombre de site ou objets métalliques n’auraient pas été trouvés. Leur apport est donc indéniable. C’est à mettre en perspective avec le fait que certains mandarins de l’archéologie considèrent encore le détecteur de métaux comme l’instrument du diable. Ainsi ils ne prennent même pas le temps de sonder les remblais de chantier. Les bénévoles qui sont tolérés sur les sites archéologiques avec les détecteurs nous ont confié que des centaines d’objets avaient été exhumés de ces couches supérieures pourtant soit disant non fiables pour les archéologues car hors contexte ou chamboulées par les travaux des champs.
Si bon nombre d’archéologues sont méfiants envers nous, et c’est légitime compte tenu de certains pillages médiatisés par nos détracteurs, ils changent rapidement d’avis quand un prospecteur bénévole contribue à les aider dans la datation ou la compréhension d’un site qu’ils sont en train d’étudier. Une relation de confiance, un partenariat se met alors en place mais hélas en catimini. La faute à qui me demanderez vous ? L’historien André Palluel-Guillard, professeur honoraire à l’Université de Savoie et président d’honneur de la Société savoisienne d’histoire et d’archéologie, en attribue la faute aux grands pontes de l’archéologie, ceux que nous nommons les mandarins et gratte-papier obscurantistes et poussiéreux qui trônent dans la plupart des DRAC et au ministère de la Culture. Pour lui “La plupart des découvertes sont condamnées à rester enfouies dans le secret et la confusion des réserves muséographiques où souvent, faute de personnel et de crédit, elles végètent sans notes, sans photographies, sans publicité [...] la vanité despotique des autorités archéologiques obsédées par le monopole de la recherche, des découvertes”. Les études ont montré qu’au Danemark, les objets métalliques trouvés à Gudme hors couche archéologique et donc hors contexte, ont contribué à la connaissance globale du fonctionnement du site. En d’autres termes, il faut sonder les remblais et les couches supérieures.
Rappelons qu’un détecteur de métaux se contente généralement dans un champ retourné des 20 premiers cm. Cette strate, les archéologues ne veulent pas en entendre parler et la passent au bulldozer car elle ne doit pas entrer dans le cadre de leur étude. Pour eux, il faut remonter à la couche de l’époque étudiée. Ce qui se trouve “au dessus” pourrait venir fausser les conclusions des rapports de fouille. Au Danemark, les objets précieux en or, bronze ou cuivre ou qui datent de plus de 100 ans doivent être remis aux musées locaux. L’état se charge alors de dédommager l’inventeur de la découverte. Contrairement aux autres pays européens, la loi danoise ne prévoit aucune indemnisation pour le propriétaire terrien mais seulement pour l’inventeur. Ainsi l’inventeur qui va être dédommagé porte la responsabilité de la traçabilité. Il doit être capable d’indiquer le lieu précis de la trouvaille, son contexte, afin que l’information ne soit pas perdue. Le faible pourcentage de matière précieuse parmi les trouvailles au détecteur de métaux suffit à mettre de coté l’aspect mercantile. Cet argument est discutable car pour tout objet du passé trouvé est susceptible d’intéresser un collectionneur. Il y a donc un véritable marché pour les trouvailles archéologique qui est passé des salles de ventes obscures et numismates locaux à un des sites mondialisés et globaux comme EBAY. Cependant, la mondialisation a aussi fait chuter les prix ! Ainsi ces 10 dernières années un potin Senon a vu son prix chuter de 1000 francs (150 euros) à 10 euros à peine sur certains sites spécialisés. Pour ce qui est monnaies romaines c’est encore pire, car les trouvailles des pays de l’est ont inondé les marchés officiels et non officiels. Les prix se sont écroulés. Maintenant, un aureus est quasiment à la portée de toutes les bourses. Le pillage archéologique ne “paie plus”. Ainsi, nous avions remarqué qu’un certain nombre de prospecteurs se sont mis à la détection avec une arrière pensée mercantile au début et au milieu des années 2000. Ces 3 dernières années, avec l’explosion de ce loisir, c’est l’aspect loisir qui prime. Bon nombre de nouveaux entrants pratiquent ce loisir dans un esprit bon enfant. Une pièce usée suffisant au bonheur de toute une famille. On constate que les plus petits prennent gout à l’histoire grâce aux pièces qu’ils déterrent. Les questions «sur les bons coins où trouver des pièces romaines» ont cédé leur place à des interrogations plus innocentes comme «mon détecteur peut il trouver un une pièce d’un euro sur la plage». La fièvre de l’or et l’appât du gain attisés par des reportages montrant des Indiana Jones pathétiques est enfin retombée. Grâce à la sensibilisation sur les fora et à la responsabilisation de notre communauté, beaucoup sont rentrés dans le rang. Il faut avouer que la plupart des «camps de César» et autres bons coins ont été les premières cibles des prospecteurs. Il en va de même pour les sites visibles sur Google Earth, les plus riches ayant été fouillés par les archéologues. Pour avoir une chance de faire une belle découverte il faut aller au hasard ce qui correspond à l’esprit de la loi de 89. En effet, d’un point purement mercantile, le prix de la monnaie gauloise, celtique et médiévale a chuté et ne remontera jamais. Aujourd’hui, seules les monnaies carolingiennes, ou mérovingiennes n’ont pas vu leur prix s’effondrer. Or, ce genre de site ne se trouve pas sur une carte archéologique, ou au détour d’une ruine. En France, ceci explique aussi notre mauvaise connaissance de la période allant du VIème au XIème siècle. C’est précisément cette période que les prospecteurs danois ont pu enrichir de leur découverte.

Voici l’évolution par année du nombre de sites archéologiques déclarés grâce au Treasure Act Danois le «Danefæ». Le nombre est en constante augmentation. En rouge les sites découverts sans détecteur (le mobilier découvert est dans ce cas généralement de type non métallique avec des poteries, du verre, des pierres…). En bleu les sites découverts grâce à l’usage d’un détecteur de métaux. Ainsi la les dernières années de 90 à 100% des sites ont été découverts à l’aide d’un détecteur de métaux. Ceci nous montre les limites de la prospection visuelle et atteste de la nécessité d’utiliser le détecteur de métal comme outil de fouille moderne.
Les raisons derrière ce succès
Au Danemark on compte 1000 prospecteurs, soit à peu près 100 fois moins qu’en France ou en Angleterre. Il y a aussi comme au Royaume Unis de nombreux clubs. Ce deuxième paramètre semble donc être le dénominateur commun aux pays où les prospecteurs sont bien vus. On sait donc ce qu’il nous reste à développer en France: des clubs structurés et compétents. Là encore, il y a du pain sur la planche… Pourtant certains ont de belles idées comme l’Association Bretonne et ses opérations dépollution. Le plus gros obstacle réside dans l’incompétence et l’incapacité de nos fédérations autoproclamées. Elles nuisent à notre crédibilité. Là aussi il faut faire tabula rasa. Avant de demander un Treasure Act à la Française, il faut nous organiser, montrer que nous sommes crédibles comme les Danois ou les Anglais, car pour l’instant les archéologues se méfient de nous. Des études comportementales ont aussi été menées. Ainsi un prospecteur danois ressent une forte obligation morale de déclarer une trouvaille et de la faire répertorier. Les deux moteurs de la déclaration sont la récompense attribuée et l’aspect identitaire (faire avancer la connaissance de l’histoire et de la culture danoise). La peur de la punition en cas de non déclaration n’entre pas en jeu. En France, aurions nous les mêmes motivations ou pas ? Les Danois ont compris d’après l’auteur de l’étude, que la détection de métaux est davantage une source d’enrichissement culturel et de création de lien social qu’une source de revenu. Les prospecteurs de simple consommateur, deviennent acteur de la sauvegarde leur patrimoine. L’auteur pointe aussi du doigts plusieurs menaces à ce système. La première est le manque d’un «Portable Antique Scheme» à la danoise, c’est à dire un portail central recensant toutes les découverte et massivement consultable par le public comme c’est le cas en Angleterre. C’était l’ambition du site Instrumentum/Artefact en France avant qu’il ne soit victime d’une chasse aux sorcières et soit vidé de toutes les trouvailles déclarées par des prospecteurs. La deuxième est le non respect du Danefae (la loi sur les trésors danoise) qui conduit à la mauvaise ou non déclaration d’artefacts voir dans certains cas à la revente de ces derniers. De plus, les prospecteurs danois pourraient être tentés de ne déclarer que les «bonnes trouvailles» triant eux-mêmes le bon grain de l’ivraie. Un débris de flèche a tout autant de valeur qu’une rare pièce en or pour un archéologue qui attache plus d’importance à la recherche de l’information liée à l’objet, à son contexte plutôt qu’à l’objet en lui même. L’auteur, lui même archéologue, conclut que les bénéfices tirés du partenariat archéologues prospecteurs surpassent largement les menaces et désavantages que nous venons de lister. Un autre argument est le cout d’un tel dispositif. Les compensations accordées aux inventeurs ont atteint 1.3 millions d’euros en 10 ans, faisant de ces sommes le meilleur investissement de l’archéologie danoise. Ce cout est aussi dérisoire compte tenu de la hausse des dépenses de fouilles préventives liées à l’expansion des zones d’habitation et de commerce au Danemark (et c’est aussi valable en France !) dans les prochaines années. Bénéficier d’une armée de bénévoles armés de détecteurs de métaux n’a pas de prix, ou plutôt un prix ridicule en comparaison de ce qu’ils apportent. Un autre cout caché de ce système est le nombre d’objets dont l’information se perd. On fait allusion ici aux objets vendus sur le marché noir. Là encore, l’auteur nous explique qu’une loi restrictive n’empêcherait pas ce genre de dérives. Il n’y a qu’à suivre les exemples grecs ou italiens pour s’en convaincre. Dernier argument remarquable de cette étude: a force de pousser à la clandestinité les prospecteurs, les pays qui ont adopté des lois restrictives, en totale violation des directives européennes rappelons le, n’ont fait qu’empirer les choses. Les prospecteurs sont forcés de se cacher et fuient donc les espaces ouverts tels les champs (donc les couches supérieures n’intéressent que peu les archéologues et qui ont déjà été endommagées par le travail de la charrue) et se rabattent vers les forets où la couche archéologique est moins chamboulée et donc où ils risquent de faire davantage de dégâts ! Les raisons du succès du modèle danois sont nombreuses: ouverture d’esprit des archéologues danois, approche pragmatique, discipline et prise de conscience du bien commun de la part des prospecteurs danois (aspect psychologique), rémunération des inventeurs, tissus associatif développé (nombreux clubs de détection) nature des terrains de fouilles (majorité de champs dont les couches supérieures ont été chamboulées)…Au regard de ces facteurs, on ne peut pas affirmer que le modèle danois puisse s’appliquer partout. Cependant, si cela fonctionne au Danemark ou en Angleterre, pourquoi est ce que cela ne fonctionnerait pas dans d’autres pays comme la France. L’auteur conclut de toute façon que tôt ou tard, l’archéologie n’aura d’autre choix que d’adopter un système libéral.

Alors qu’il prospectait un champ le long d’une ferme, un jeune prospecteur danois, Morten Kris Niels a exhumé une magnifique fibule en or. Il l’a tout de suite apporté à Benita Clemmensen du musée du Jutland. Convaincu qu’il restait d’autres éléments il retourna sur le lieu de la découverte et exhuma un autre morceau de l’imposante broche ainsi que deux autres pendants eux aussi en or. Les archéologues ont ensuite pris le relais et ont sorti de terre 8 magnifiques autres pendants datés du VIème siècle. Là encore, sans le civisme de ce jeune prospecteur, cette trouvaille n’aurait jamais trouvé sa place dans un musée.
Conclusion
Cette étude contient tous les arguments nécessaires qu’il nous faut adresser à nos politiques d’autant plus qu’elle est signée par un archéologue danois et est basée sur de véritables recherches et études statistiques. Espérons que cet article pourra servir de base à la mise en place d’un Treasure Act ou plutôt ici d’un Danefae à la française. Cet article publié dans des revues scientifiques majeurs est un pied de nez énorme à nos détracteurs car il met en pièce tous leur argumentaire pathétique contre notre communauté. On peut d’ailleurs s’étonner qu’aucune fédération de prospecteurs, aucun magazine à part le Fouilleur, aucun professionnel ne se soit jamais intéressé à l’exemple danois qui est encore plus révélateur que le modèle anglais concernant le rôle bénéfique que peuvent jouer les utilisateurs de détecteurs de métaux.
Notre ami Loic de la chaîne tiktok Loicetl’histoire utilise un détecteur de métaux au Danemark depuis quelques années. Il a pu déclarer bon nombre de découvertes qui sont exposées dans les musées. Il nous explique comme cela fonctionne dans cette vidéo:
Cet apport indéniable des détecteurs de métaux, l’un des fondateurs de l’Happah, André Schoellen (archéologue au Luxembourg) qui a sévit sur les fora de détection sous le pseudo Archaeos/Cerunincus, lui aussi l’avait reconnu avant d’embrasser les idées obscurantistes de nos détracteurs. Voilà ce qu’il écrivait dans son étude intitulée «du bon usage d’un détecteur de métaux» :
”Il paraît indispensable d’appliquer une réglementation souple, peu contraignante, en matière de l’utilisation des détecteurs de métaux par des particuliers. Grâce à leurs signalements, les adeptes de la “poêle-à-frire” peuvent contribuer dans une large mesure à la promotion de l’histoire et de l’archéologie. Aucun service archéologique de l’Etat ne pourrait plus répondre convenablement à son devoir légal sans l’aide des milliers d’amis de l’archéologie, de collectionneurs, de “prospecteurs ” et d’utilisateurs de détecteurs de métaux, qui d’ailleurs souvent sont les mêmes. Au lieu de refuser leur apport, comme le préconisent certains archéologues rigoristes (note 6), il faut que les archéologues aillent à la rencontre des chercheurs du week-end en favorisant le dialogue et la confiance mutuelle.”
Merci Mr Schoellen, bien que vous soyez maintenant l’un des plus farouches opposants à l’utilisation d’un détecteur, votre témoignage confirme les thèses avancées dans cette étude et nous sommes tout à fait d’accord avec vous. Espérons que vous pourrez faire entendre raison aux autres membres de votre association ainsi qu’à Mr Delestre et sa clique d’opposants à la détection de loisir.
Le roi de la schrap et l’équipe de Viveladetection.com